JE SUIS CORDISTE

Le métier de cordiste, autrement dénommé technicien d’accès difficiles, est issu des techniques de l’alpinisme et de la spéléologie, utilisant pour une grande part les nœuds usités dans la longue histoire de la marine.

Le domaine d’intervention des cordistes couvrent l’ensemble des travaux pouvant s’effectuer sur tout type de toiture (terrasse, tuile, zinc ou ardoise) ainsi que les façades et pignons de maisons, d’immeubles ou de tout type de dépôts et de structures industrielles.

Nous intervenons en l’absence de toute structure d’échafaudage et là où aucune nacelle ne peut être utilisée.

SKIF est une entreprise constituée au minimum d’un binôme, pour des raisons de sécurité essentielles, car si l’un d’entre nous fait un malaise en suspension sur corde, il faut pouvoir le descendre au sol.

Chacun de nous est détenteur du brevet de sauveteur secouriste du travail.

Mordu par une ambition commune ainsi qu'une passion pour ce magnifique métier, nous vous proposons un service exigeant, tant dans le travail bien fait que dans le domaine de la sécurité.



Pour comprendre la structuration du métier dont nous sommes issus, nous allons effectuer un flash-back historique.

Durant les années 60, les alpinistes, désireux de mélanger passion et métier, vont pousser, sans en déterminer les conséquences, à la professionnalisation des techniques usitées dans le domaine de l’escalade. Le corps de métier des « techniciens d'accès difficiles », plus communément appelés "Cordistes", est née. Les techniques vont évoluer puis s'adapter au métier.

Dans les années 70, les spéléologues apporteront leurs expériences et leurs matériels pour une évolution plus accordé à notre métier que l'alpinisme, en y apportant du matériel encore utilisé aujourd'hui tel que la poignée ascension, indispensable allié du cordiste pour ses remontées sportives à la corde.
Dans les années 80, l’activité de cordiste se professionnalise et débouche sur la pratique d’un métier à temps plein, dans le domaine du bâtiment et de l’industrie.

En 2000, suite à la tempête de décembre 1999, s’opère une montée en puissance des entreprises de travaux d’accès difficiles. Il y a eu un réel boom dans le bâtiment pour répondre à la demande. Les qualifications des cordistes deviennent alors obligatoires avec l’utilisation de deux systèmes de sécurité indépendants : corde de travail et corde de sécurité, ainsi que l’obligation de mettre en œuvre un système de secours ; c’est pour cela que les cordistes interviennent toujours en binôme, dans le secteur urbain ou en industrie, et travaillent sur deux cordes qui sont amarrées sur des points d’ancrage naturels ou artificiels, et ce en suspension ou simplement longé à l’aide d’EPI spécifiques et normés.